L’origine de ce curieux instrument se déduit tout à fait de son son : l’Afrique. Restez et découvrez sa curieuse histoire !

Kalimba : d’où vient-il ? Histoire et naissance

Le calimba, kalimba, sanza, mbira, mambira, malimba kisanji ou quisanche a un nom différent selon le pays et la région dans lequel il est mentionné, mais ils sont tous identiques.  Il a été créé à l’origine sur le continent africain, plus précisément au Zimbabwe.

Dans cette région, la musique Shona se distinguait, un type de chant dans lequel se distinguaient le chant et le jeu d’instruments de musique tels que le tambour et la kalimba tandis que le reste de la population dansait à son rythme. En fait, la beauté de la musique Shona est qu’il n’y a pas de différence entre l’interprète et le public, puisque chaque personne présente dans ces chansons joue son rôle (ou joue des instruments, ou chante ou danse). C’est très typique, notamment lors des cérémonies religieuses ou même des rassemblements sociaux.

Relation du kalimba avec le piano

Bien qu’il s’agisse d’instruments très différents, on a toujours dit que la kalimba aurait pu être l’un des instruments prédécesseurs du piano, en raison de certaines similitudes physiques, c’est en tout cas ce qu’affirme ce quotidien. En fait, il est très courant de désigner le kalimba comme le « piano à pouces ».

Quel rôle la kalimba a-t-elle joué dans la musique Shona ?

Les personnes chargées de jouer de la kalimba (ou mbira) lors des cérémonies religieuses ou sociales étaient essentiellement chargées de remplir trois rôles principaux.

Pour commencer, la partie principale du mbira ou kalimba appelée  kushaura devait être jouée par un interprète qui devait également agir en tant que chanteur , puisque c’était lui-même qui choisissait la mélodie qui sonnait et pouvait donc baser sa voix sur la base du ton qu’il donnait.

Une autre personne jouait du kutsinira, la partie secondaire de cet instrument, en suivant le rythme créé par la personne précédente, en entrelaçant ses notes de manière très mélodique.

Enfin, une troisième personne complète la musique calimba avec sa voix et un autre instrument appelé hosho  (un instrument de type hochet fabriqué avec une courge creuse remplie de graines séchées), répondant aux paroles de la chanson de manière improvisée, obtenant ainsi un effet spectaculaire synergie.

Parties de la kalimba

Cet instrument contient 2 parties bien différentes : le corps et les anches.

Les anches

Également appelées dents de kalimba, ce sont de remarquables « bandes » métalliques attachées au kalimba , très rapprochées, chacune ayant une longueur différente pour produire une note différente. Le son est produit en glissant nos doigts sur ces languettes métalliques.

Le corps

La grande majorité des kalimbas contiennent une caisse de résonance (généralement en bois), qui est chargée de rendre le son d’une certaine manière : selon sa forme et ses matériaux, une kalimba sonne d’une manière ou d’une autre.

Il y a quelques exceptions : il existe aussi des calimbas plates : au lieu d’avoir une caisse de résonance, elles ont simplement un bois plat, donc le son varie considérablement.

A l’intérieur du corps de la kalimba, on retrouve les parties suivantes :

Le pont

C’est la surface sur laquelle les anches sont accrochées, en veillant à ce qu’elles soient légèrement surélevées afin qu’elles aient de l’espace pour vibrer et produire du son.

Le trou central

Grâce à ce trou, le son des anches pénètre dans la caisse de résonance, amplifiant le son.

Evolution des Kalimbas dans le présent

Bien que l’essence de cet instrument soit pratiquement la même aujourd’hui qu’au moment de sa création, il est vrai qu’aujourd’hui les Kalimbas sont un peu différentes.

Pour commencer, ils sont désormais directement accordés (en fa#) et sont diatoniques.  De plus, ses touches sont plus grandes et plus confortables, et les résonateurs sont meilleurs, produisant un son semblable à un bourdonnement qui semble beaucoup plus précis et accordé.

En fait, il est de plus en plus à la mode de les acheter et de reprendre des chansons actuelles avec eux, au lieu de continuer avec leur origine musicale traditionnelle Shona. Ce fait est tout à fait respectable, en fait il est original, puisqu’une même chanson dégage une “aura” très différente lorsqu’elle est reprise sur un instrument que sur un autre, et la kalimba permet d'”adoucir” nombre des chansons actuelles les plus connues.

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